7 avril 2014
Chaque 21 mars, une bonne partie des peuples du Moyen-Orient fête le « Newroz ». Cette date, qui coïncide avec l’équinoxe de printemps, est considérée par les Kurdes comme le début de l’année nouvelle. Il s’agit d’une fête traditionnelle dont l’origine se perd dans la nuit des temps. S’il existe la légende du héros Kawa afin d’expliquer son origine, la vérité est que pour des peuples comme les Kurdes, qui vivent au milieu d’imposantes chaînes montagneuses, l’arrivée du Newroz signale la fin de l’hiver et la reprise des activités traditionnelles de pâturage, paralysées pendant les mois où la neige empêche tout déplacement. De l’Anatolie jusqu’au Tadjikistan, les peuples indo-européens de la région (Kurdes, Perses, (...)
15 mai 2013
Après plus de 30 ans de lutte armée, le PKK mène actuellement des négociations de paix avec le gouvernement turc. Pour Serdar Damar, c’est le résultat de la force du mouvement kurde contre l’Etat turc.
Le 21 mars dernier, le président du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Ocalan, a annoncé la fin de la lutte armée initiée en 1984 contre l’Etat turc. Sa déclaration a été lue devant plus d’un million de personnes lors des célébrations du Newroz, le nouvel an kurde, dans la ville de Diyarbakir.
Cette déclaration d’Ocalan marque ainsi le début d’une nouvelle ère : la transition de la résistance armée à la lutte politique pour l’égalité et la liberté. Selon Ocalan, les Kurdes doivent vivre sur (...)
14 mai 2013
Plus de quatre mois après l’assassinat de trois militantes kurdes, le 9 janvier à Paris, aucun avancement considérable n’a été réalisé dans cette affaire. Ne menant aucune enquête sérieuse, les autorités françaises tentent d’étouffer l’affaire, dénonce un journaliste kurde, Ferda Cetin.
L’assassinat de Sakine Cansiz, 55 ans, co-fondatrice du PKK, de Fidan Dogan 32 ans, représentante du Congrès national kurde, basé à Bruxelles, et de Leyla Soylemez, 24 ans, membre d’un mouvement de jeunesse, est appelé par les kurdes comme le « massacre de Paris ».
L’assassin présumé de trois femmes est Omer Guney. A part cette arrestation tout reste un mystère : son véritable identité, ses engagements, son rôle dans (...)
3 février 2013
Les informations divulguées par les médias sur l’assassinat de trois militantes kurdes à Paris le 10 janvier dernier éveillent des doutes sérieux quant à l’impartialité de l’enquête policière. Le matin qui suivit le crime, alors qu’aucune information n’avait encore été divulguée sur le sujet, le représentant de l’AKP Hüseyin Çelik annonçait déjà la direction vers laquelle allait évoluer l’enquête, en définissant ainsi le crime qui venait d’être commis : “exécution au sein de l’organisation”. Et cela malgré l’évidence de la nature politique de ce crime dont le but est d’empêcher la résolution pacifique de la question kurde. La mise en examen d’un kurde, Ömer Güney, a évidement renforcé la thèse d’un « règlement de compte (...)