Chypre

  • Chypre : Pour une stratégie internationaliste et solidaire contre le chantage de la finance

    Izquierda Anticapitalista 28 mars 2013

    1. Bien plus qu’un accord, c’est un « armistice » qui a été conclu et il va soumettre Chypre à la récession et à la dépendance économique. Le nouveau gouvernement conservateur d’Anastasiadis et la Troïka sont finalement parvenus à un « accord », dans une ambiance de terreur financière et de menaces d’abandon et de ruine pour la petite île de Chypre et pour sa population d’un peu plus d’un million d’habitants. L’UE apportera à Chypre 10 milliards d’euros, le FMI un peu plus d’un milliard et les Chypriotes devront se sacrifier en avançant probablement bien plus de 7 milliards d’euros : au total, le somme pourrait atteindre les 20 milliards. Bruxelles accepte d’accomplir les objectifs proposés par le FMI, et (...)

  • Déclarations d’Alexis Tsipras (Syriza) et d’Antarsya face au hold-up de l’UE à Chypre

    Alexis Tsipras, Antarsya 21 mars 2013

    Il est totalement évident maintenant que les leaders de l’UE suivent une voie qui va ouvertement à l’encontre des peuples européens. La stratégie du gouvernement allemand, avec la bénédiction du capital financier spéculatif en Europe, est une stratégie de colonisation de tout le sud de l’Europe, en particulier de la Grèce et de Chypre.
    Un instrument clé pour la mise en œuvre de cette stratégie est l’extorsion basée sur la dette, la même dette qui dévaste le sud du continent avec les politiques néolibérales d’austérité. Même si la dette n’aurait pas existé, ils l’auraient inventée dans le but de servir leurs objectifs. La décision de l’Euro Groupe de vendredi dernier met en péril la stabilité du système (...)

  • L’ « expérience Chypre » : Un hold-up à grande échelle pour sauver les banques

    Daniel Albarracín 19 mars 2013

    Tous les Chypriotes retirent aujourd’hui les pas plus de 1.000 euros que leur permettent les distributeurs automatiques de billets. Comble d’hypocrisie, ils savent qu’on leur appliquera bientôt une « taxe financière solidaire » qui réduira leur épargne et qui sera destinée à sauver le système bancaire privé. Autrement dit, pour protéger tous les créanciers internationaux qui pourront continuer à être remboursés pour les dettes contractées par les banques chypriotes aujourd’hui en faillite.
    Il y a peu un accord a été trouvé pour un modèle d’union bancaire dans le cadre européen qui réaffirmait le rôle des institutions financières de l’UE en tant que mécanismes de socialisation des dettes financières privées. (...)