5 novembre 2013
Alors, hier soir, j’ai eu un peu la flemme et je n’ai pas écrit mon billet pour aujourd’hui. Ah, non. Mais du coup, comme je suis bien obligé de meubler les 4 minutes qui viennent, j’ai choisi de vous lire ce petit mot d’excuse qu’une maman a écrit à l’institutrice de sa fille qui a raté l’école hier. Je ne sais pas du tout comment ce mot s’est retrouvé chez moi. Le facteur s’est sans doute trompé. Toujours est-il que je vais vous le lire. Vous allez voir, c’est mignon comme tout. Ça va mettre un peu de soleil dans le cœur de nos auditeurs et (...)
28 octobre 2013
Alors, vous le savez, la semaine dernière, Rik Daems a émis cette idée assez subtile et totalement révolutionnaire que l’on pourrait contraindre les chômeurs au chômage depuis un an à rendre de menus services d’intérêt généraux à la société.
Voilà, donc, nous allons le voir, Rik Daems, en toute bonne place sur les listes du prix Nobel d’économie. Car en effet, quelle bonne idée que personne n’avait eue avant lui : contraindre les chômeurs, qui n’ont donc pas de travail, à travailler pour rien sur des petites tâches susceptibles de les épanouir : un peu de classement, une petite corvée administrative, un peu de jardinage dans le parc, un peu de nettoyage de trottoir. Enfin, bref, n’importe quel chouette petit (...)
16 octobre 2013
Alors, vous le savez, souvent dans Matin Première, nous pointons les dysfonctionnements du monde dans lequel nous vivons. Et c’est vrai qu’ils sont nombreux. Combien de gouvernements, combien de conseils des ministres et combien de ministres, combien de kerns, combien de commissions spéciales, de rapports d’experts, de rapports d’audit n’avons-nous pas vu œuvrer dans un domaine ou un autre avec autant d’efficacité que des casseroles trouées pour des résultats aussi ambigus que celui obtenu en pissant contre le vent ? Et ça, Monsieur Maingain qui fait de la voile voit très bien de quoi je (...)
13 octobre 2013
Bon, alors moi, j’en ai assez qu’on s’attaque toujours aux plus faibles que soi. Je trouve ça très lâche. Je trouve ça très facile. Et puis ce phénomène de meute, je déteste ça. Un homme a un genou à terre et tout le monde vient pour la curée. C’est insupportable.
Du coup, moi aujourd’hui, je profite de ce temps de parole pour prendre la défense d’un homme sur qui on s’acharne injustement depuis quelques jours. Ce matin, je vais prendre la défense de Stefaan De Clerck.
8 octobre 2013
Alors, comme d’habitude, comme à chaque fois que l’on propose une nouvelle avancée sociale, qu’est ce qui se passe ? Eh bien, les gens râlent. Les gens ne sont jamais contents. Les gens pestent sans arrêt. Les gens ronchonnent en permanence. Et vous savez pourquoi Georges ? Mais parce que les gens ne comprennent rien.
Un dernier exemple : cette histoire de visite du médecin conseil. Que maintenant, quand vous êtes malade et que vous avez un certificat avec autorisation de sortie, hé bien, votre employeur pourra malgré tout vous imposer de rester chez vous 4 heures par jour aux heures qu’il aura décidé pour vous. Eh bien oui, une chouette et belle loi comme on les aime. Une belle et chouette loi qui (...)
6 octobre 2013
Alors vous le savez, plus que jamais, la grande question qui taraude les gouvernements du monde entier ou presque, c’est « Comment boucler le budget ? ». Ça aurait pu être « La vie a-t-elle un sens ? », « Le bonheur est-il possible ? », « Dieu existe-il ? » ou « Quelle est la couleur d’un Schtroumpf quand on l’étrangle ? ». Mais non, la grande question, c’est « Comment boucler le budget ? ».
26 septembre 2013
Alors, vous l’avez remarqué, à quelques mois des élections, la Belgique est donc au centre de toutes les attentions. Les services secrets du monde entier dépensent d’ailleurs une énergie considérable pour savoir ce qui se passe chez nous. Les Américains, les Anglais mais aussi les Chinois, tous se sont mis à essayer d’écouter les conversations de notre personnel politique. Et je ne peux d’ailleurs m’empêcher d’avoir une pensée émue pour tous ces Anglais, Américains et Chinois décryptant les heures de conversation de Paul Furlan, Carlo Di Antonio, Annemie Turtelboom. Sans doute vous aussi, Monsieur De Wolf. Et j’espère que vous n’avez pas trop balancé sur votre président parce que tout est noté quelque part (...)
5 juin 2013
Alors ce matin, une fois n’est pas coutume, je viens avec une bonne nouvelle. Figurez-vous que malgré la crise, les difficultés économiques, la morosité, le manque de confiance et le pessimisme, hé bien, figurez-vous que, à Bruxelles, le taux de chômage est passé sous la barre symbolique des 20%. Alors, est-ce que ça, ça ne vous donne pas un bond de kick au moral ?
Bon, c’est vrai, on ne va pas dire que tout va bien. Il y a mille choses qui peuvent nous plomber le moral : Dieu n’existe pas, Laurent Louis, oui. Deux vérités complètement atroces. Mais sinon, à part ça, finalement, tout ne va pas si mal. Le chômage baisse et ça, c’est quand même un signal qui ne trompe pas. La situation n’est pas aussi (...)
31 mai 2013
Alors, souvenez-vous, la semaine dernière, je vous parlais de ces hôpitaux qui refusaient de prendre en charge les pauvres de crainte de ne pas être payés pour les soins apportés. Et tous ensemble, ici, autour de cette table, nous avions convenu qu’il s’agissait là d’une attitude pleine de bon sens. Une attitude pleine de bon sens d’autant que — et j’insiste sur ce point —, d’autant qu’en pleine crise, des pauvres il y en a de plus en plus. Il est donc légitime de prendre des mesures fermes et énergiques pour s’en protéger.
On en a d’ailleurs beaucoup parlé de cette crise. Les plus naïfs ont même été jusqu’à prétendre que la crise était la faute aux banques et à la spéculation. Ha, ha, ha, ha ! Mais, (...)
30 mai 2013
Alors, qu’est-ce que j’ai entendu sur nos antennes pas plus tard qu’hier ? Qu’est-ce que j’ai entendu ? Certains hôpitaux refuseraient de prendre en charge des malades parce que leur pauvreté ferait craindre qu’il ne payent pas la facture.
Alors là, mais alors là. Dans un premier temps je vous avoue ne pas avoir compris les cris d’indignation poussés par les uns et par les autres. Si ils sont pauvres, ils sont pauvres. Qu’est-ce que vous voulez qu’on y fasse ? Si vous avez une pizzeria et qu’un pauvre qui a faim veut une pizza gratuite, vous ne la lui donnez pas. Eh bien, si vous avez un hôpital et qu’un pauvre veut une dialyse, c’est la même chose, vous ne la lui faites pas. C’est comme ça qu’on (...)