, 22 juillet 2015
Le dernier accord convenu entre le gouvernement de Syriza et les créanciers a choqué une grande partie de la gauche qui a suivi les événements en Grèce. Cet événement semble marquer la fin d’un cycle politique.
Dans cette interview donnée pour le site Jacobin par Sebastian Budgen, Stathis Kouvelakis, un des membres dirigeants de la Plate-forme de Gauche de Syriza, couvre les derniers événements, les théories qui se sont confirmées ou pas, et les prochaines étapes qui attendent l’aile gauche de Syriza.
Kouvelakis saisit ici l’occasion pour réfléchir de manière plus large sur le bilan de la stratégie de la Plate-forme de Gauche, sur ce qui aurait pu être fait différemment, et sur les perspectives pour une (...)
28 février 2015
Au lendemain de l’accord entre la Grèce et l’Union européenne, prolongeant le programme d’aide en échange de la poursuite des « réformes structurelles », c’est tout le projet anti-austéritaire de Syriza qui se retrouve compromis. Stathis Kouvelakis, membre du comité central de Syriza et professeur de philosophie politique au King’s College de Londres, revient sur les événements qui ont jalonné le premier mois de Syriza au gouvernement, les mesures prises par le gouvernement, le contenu de l’accord avec l’UE et les perspectives pour un avenir désormais plombé par cet accord. (Avanti)
Symboliquement, que représente la victoire de Syriza ?
La victoire de Syriza représente un tournant historique. C’est la (...)
, 28 janvier 2015
Les événements se sont emballés en Grèce depuis dimanche : la victoire de Syriza, nette mais qui ne permet pas d’obtenir une majorité absolue au parlement ; l’alliance passée par Syriza avec le parti de droite souverainiste Les Grecs Indépendants afin d’assurer cette majorité, la prestation de serment d’Alex Tsipras comme Premier ministre et l’annonce de la formation d’un gouvernement (dans lequel les Grecs Indépendants ont obtenu le ministère de la Défense !).
Nous publions ci-dessous deux courts textes qui tranchent avec l’enthousiasme – parfois un peu débridé – qui a saisi la gauche radicale européenne dimanche soir. (Avanti !)
Stathis Kouvelakis est professeur d’université et membre du comité central (...)
21 décembre 2012
Il y a donc une odeur particulière à l’Athènes de ce début du deuxième hiver de l’ère des Mémorandums : l’odeur du bois qui brûle dans les cheminées et les poêles qui ont un peu partout remplacé le chauffage au fioul désormais inabordable. Résultat : le soir, la ville est enveloppée d’une sorte de nappe de brouillard, qui va de pair avec l’odeur âcre de la combustion - pas désagréable du reste et, pour moi, toujours associée à la période des fêtes de fin d’année, quand ma mère faisait marcher la belle cheminée du salon, pour "faire ambiance de Noël" comme elle disait.
A ce train, on peut toutefois supposer que les murs vont bientôt être couverts de suie et qu’Athènes ressemblera à Paris ou Londres des années 1930 - (...)