, 15 novembre 2012
« De tout ce qui existe, c’est le peuple que j’aime le plus », telle fut la devise de Henriette Roland-Holst (1869-1952), décédée il y a tout juste 60 ans. Poétesse renommée dans son pays, elle fut aussi une militante socialiste appartenant à l’aile la plus radicale du parti social-démocrate hollandais du début du XXe siècle, ceux connus sous le nom de « tribunistes », du nom de leur revue « De Tribune ». Internationaliste convaincue, elle soutint pendant la Grande Guerre de 1914-1918 les thèses de Trotsky à la Conférence de Zimmervald (1) et joua un rôle actif dans la fondation du Parti communiste hollandais, où elle fera partie du courant « conseilliste » (2) en étroite collaboration avec Herman Gorter, (...)