4 juillet 2013
Dans un acte d’une grave portée internationale, les autorités de plusieurs pays européens ont empêché la libre circulation dans leur espace aérien de l’avion du président bolivien Evo Morales, ce qui équivalait à sa séquestration. Cet avion, risquant d’épuiser son combustible de vol, s’est vu forcé à atterrir en urgence à Vienne, où Evo Morales a dû rester 14 heures, virtuellement comme un prisonnier de la « pax americana » que les Etats-Unis prétendent imposer à toute la planète depuis le 11 Septembre. Il semble bien qu’Obama ait dépassé son successeur dans la construction d’un Etat policier et militarisé à l’échelle mondiale.
Selon le droit international coutumier, un avion présidentiel est considéré comme un (...)